Semaine du 23 au 29 mai
![](http://www.juanico.fr/wp-content/uploads/2022/05/Agenda-24-mai-1-3.png)
Grâce aux mesures de la loi de Transition énergétique et de la loi de protection de la Biodiversité, la France enregistre pour la première fois une baisse de 14 % des pesticides utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs. La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a annoncé ce mardi 14 février de nouvelles mesures pour atteindre le zéro pesticide.
Ce même jour, le Parlement européen a appelé à un mécanisme simplifié pour autoriser la mise sur le marché, plus rapide et plus facile, des pesticides biologiques à faible risque et des produits de biocontrôle. Les eurodéputés socialistes français se sont félicités de ce vote et pour aller plus loin ils demandent, à l’instar de Benoît Hamon, l’interdiction des perturbateurs endocriniens au niveau européen.
La ministre de l’Environnement a présenté le visuel de la campagne d’information « Zéro pesticide, c’est mille fois mieux pour ma santé et pour notre planète » qui sera diffusé dans la presse quotidienne régionale fin février. La ministre a également réuni les parties prenantes dans la lutte contre l’usage des pesticides et a annoncé de nouvelles mesures.
Lancement aujourd’hui d’une consultation du public pour la mise en œuvre d’une mesure de la loi biodiversité : interdiction des produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes et des semences traitées avec ces produits à partir du 1er septembre 2018.
Afin de rétablir rapidement une base minimale pour la campagne d’utilisation de l’année 2017, la ministre a décidé fin 2016 de :
La ministre annonce la réunion des parties prenantes le 17 février prochain pour examiner les évolutions de l’arrêté à moyen terme, notamment sur la base des commentaires reçus pendant la consultation du public menée par la Commission européenne.
Ségolène Royal lance une expérimentation de conseil indépendant du vendeur en 2017 afin d’améliorer la prévention de l’usage de produits dangereux pour la santé et l’environnement.
Quatre coopératives ont accepté de participer à l’expérimentation. Elles constitueront chacune deux panels de 4 agriculteurs (soit 8 agriculteurs par coopérative) :
Dans le cadre de cette expérimentation, il est ainsi proposé d’associer 32 agriculteurs issus de 4 coopératives de typologie différentes : grandes cultures, viticulture et cultures spécialisées, de tailles différentes, dans 4 territoires (Ouest, PACA, Centre et Hauts de France).
Les eurodéputés socialistes français luttent au quotidien contre les produits phytopharmaceutiques classiques, qui représentent un danger pour la santé humaine, la santé animale et pour l’environnement. Cependant, afin de pouvoir réduire l’usage de ces produits nocifs à la santé et à l’environnement, les agriculteurs ont besoin d’alternatives simples et accessibles pour leur éviter de se trouver dans des impasses techniques. À ce jour, seules sept substances actives alternatives classées “à faible risque” ont été approuvées par l’Union européenne : c’est trop peu, trop lent, d’où l’urgence de revoir les mécanismes d’approbation.
Nos députés européens pressent la Commission européenne de proposer une nouvelle législation afin d’accélérer la procédure d’évaluation, d’autorisation et d’enregistrement des pesticides à faible risque, et contribuer ainsi à une agriculture plus durable.
Contrairement à la droite européenne, ils refusent que les pesticides à faible risque d’origine biologique soient considérés comme simplement complémentaires aux produits phytopharmaceutiques classiques et non comme des alternatives plus durables. Ils déclarent : “Nous ne laisserons pas les multinationales comme Bayer ou Monsanto, contrôler le vivant du début à la fin de la chaîne alimentaire !”
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Laisser un commentaire